Le travail social A CIMA en quelques mots...

Il existe un service de travail social au sein de CIMA ou travaillent deux assistantes sociales. Il dispose d’un bureau et de deux assistantes sociales à temps plein. Il a en charge le diagnostic socio-économique et familiale du mineur, l’acquisition d’une connaissance précise de sa problématique et l’établissement de critères pour définir les actions à mettre en place avec pour finalité sa réinsertion sociale et familiale. Pour atteindre ses objectifs, le travail se décompose en plusieurs missions.

1/ Une mission d’investigation

Etude socio-économique de la situation du mineur et de sa famille.

Etude des caractéristiques de la dynamique, du fonctionnement familial.

Etude la population de l’institution.

2/ Une mission administrative

Préparer le planning annuel de travail du service.

Gestion des documents.

Elaboration de documents pour le service (fiche sociale, feuille de suivi, autorisation de sortie, rapport sur les visites à domicile, rapport social,…).

Communication sur les activités du service.

Réception et gestion des recours.

3/ Le travail sur le terrain

Avec le mineur

Suivi santé : développement de programme de prévention sur l’hygiène, l’environnement,… ; mise en place de l’assurance maladie pour chaque enfant de CIMA, assurer le suivi médical de l’enfant (rendez-vous à l’hôpital, chez le médecin, …).

Education : régularisation de la situation du mineur dans une école, créer des échanges avec d’autres institutions pour partager les expériences, améliorer et actualiser les connaissances.

Gestion du temps libre : mise en place de programme récréatifs et organisation des vacances.

Suivi social individuel : suivi de chaque enfant (visite à domicile, entretien dirigé et libre,…).

Suivi légal de l’enfant : extrait d’acte de naissance, inscription au service militaire, au registre électoral, mise en place de tutelle,…

Participation aux réunions d’équipes pluridisciplinaires.

Avec la famille

Contact avec la famille,

Suivi social de la famille,

Soutien éducatif de la famille sur des points précis concernant la problématique rencontrée,

Promotion de l’intégration familiale,

Rédaction de rapports sociaux.

Il s’agit du programme de réinsertion familiale. Il est destiné aux enfants qui sont à CIMA depuis 1 à 2 ans et dont la situation sociale et familiale s’est améliorée, aux jeunes qui vont avoir 18 ans et aux familles et aux jeunes qui font une demande de réinsertion. Dans un premier temps, il faut faire une visite au domicile de la famille pour définir si la situation familiale permet une réinsertion ou non et dans quelle condition. Les priorités sont que le mineur ne soit pas en danger, pas de maltraitance familiale, qu’il puisse être nourri correctement et qu’il puisse poursuivre ses études. Pour cela, des aides spécifiques peuvent être apportées aux familles afin de les aider au quotidien. Un suivi dans le temps est nécessaire pour évaluer la réussite de la réinsertion.

Les besoins actuelles :

Actuellement, il manque une assistante sociale pour assurer la réinsertion familiale qui prend beaucoup de temps. En ce moment 28 jeunes de CIMA font partie du programme de réinsertion et 17 sont suivis au sein de leur famille. C’est une des urgences actuelles. En effet, la finalité de CIMA n’est pas que les enfants y vivent jusqu’à leur majorité mais bien de favoriser leur réinsertion au sein de leur famille en ayant développé des attitudes, des comportements adaptées. Il est indispensable de mettre en place ce programme pour que tous les efforts réalises au sein de CIMA par les professionnels et par les enfants ne soient pas vain et amène à une amélioration générale des familles. Pour compléter le travail de l’assistance sociale, un psychologue serait un atout important pour travailler avec les familles et avec les enfants dans le cadre de la réinsertion afin de la favoriser et d’éviter les échecs.

De manière plus générale, la présence d’une infirmière à mi-temps permettrait de soulager de façon conséquente le travail des assistantes sociales dans le domaine de la santé afin de privilégier d’avantage le travail social au sein de la structure.

Comments

[colette]

grosses bises à Mathilde et à bientot